Où sont l’élégance et la courtoisie dans la diplomatie ?

élégance

Par de là les physionomies, y a-t-il des élégances d’homme publics, étant donné qu’il en subsiste une de l’esprit ? L’idée n’est pas nouvelle, cependant, la méditation sur les communautés populaires, au XIXe siècle, lui a fait prendre un accroissement inespéré. Si on a pu se moquer de l’élégance diplomatique de Blanche de Castille ou de Talleyrand, ce n’étaient que des attitudes personnelles.

Cependant, ne serait-ce pas la substance même du système démocratique ?

Les turpitudes sont également courantes dans celle-ci que dans la royauté dictatoriale… Cependant, ils n’ont la possibilité de s’afficher de façon aussi franche. Car le « tribunal actif » des préjugés du peuple les bride. Il y a de ce fait dans le procédé spécifique une « élégance diplomatique » qui en même temps donne des leurres à l’avidité et la contente par la splendeur de ce qui est possible. On s’en délecte en paraissant les dédaigner à la manière d’une aguicheuse qui jure d’apprécier pour sa personne celui qui la nourrit.

Nous reconnaissons ici la contradiction essentielle de l’élégance, que le bonhomme a la possibilité d’assouvir par la diplomatique… Comme le feraient les femmes par leurs toilettages, leurs sacs en bandoulière… L’activité du peuple est un genre de « cirque » où l’homme également doit avoir la possibilité de faire étalage de son charme, spirituel, et de son autorité… Au niveau de l’attirance « diplomatique ». Le comportement étant constitué pour déclarer des pensées opposées à la stratégie de base que l’on protège… Et qui a été de la sorte, blâmée entre les 2 grands conflits mondiaux, où le prolétarisme s’engage à prêcher, au nom des croyances des peuples, une diplomatique complice.

L’affaire Dreyfus

Julien Benda, qui avait été dreyfusard pour la théorie, en méprisant toute vie et propriété commune avec les juifs, a exprimé dans La « Trahison des clercs » l’intelligentsia qui s’étaient lancée dans la bataille diplomatique, secteur des gens d’action. Il les blâme d’en avoir emprunté les amours plutôt que de se renfermer dans l’examen, caution d’une honte de l’esprit. S’il y a promesse, c’est pour glorifier des utopies idéalement chimériques… Et non pour s’opposer dans le champ de bataille du peuple.

Cette doctrine illustre a été augmentée par une ribambelle de chroniques divulgués dans la NRF. Elle s’en prend plus typiquement à l’Action de France, mais aussi à tous les manifestations rétrogrades qui essaient d’abattre le système démocratique. L’histoire Dreyfus, est-t-elle destinée à perturber les cartes conventionnelles en en faisant des adversaires avec deux comportements qui, précédemment, se rapportaient à des niveaux de la société. Les tenants du droit et les tenants du domaine. Ces gens défendaient la vanité des guerriers à se positionner plus haut que la loi, de mépriser l’obéissance au pouvoir du civil.

La diplomatie prend le pas sur l’armée

Mais, le conflit de 1914-1918 a été obtenue par des citoyens personnalisant la France bien plus que par des guerriers. Clemenceau, baptisé « le Père la Victoire », persiste à être le genre idéal du citoyen, qui a obtenu dans sa contradiction totale de la classe guerrière.

Dès lors, de ce fait, ce ne sont plus les classes qui se braquent, mais, deux genres de mandarins, d’hommes publics, qui causent au nom des mêmes croyances populaires, et prioritairement du droit. L’idolâtrie du droit est la substance même du système démocratique. Pour avoir le soutien des peuples, ceux qui la transgressent sont dans l’obligation de revendiquer de l’aider. Il est nécessaire de prendre en compte les mentalités de la rue pour toucher le cœur des naïfs. De cette manière, apparait une élégance populaire, que nous nommerions de préférence de discours flatteurs pour gagner la sympathie ou prolétarisme. Le style de l’Action de France est fondamentalement une fleur du système démocratique.

Auparavant, dans l’histoire Dreyfus, il y avait, au sein des adeptes du sujet, des auteurs qui voulaient défendre le droit… Et dans le clan du droit, à l’opposé, de néo-populaciers qui méprisaient de donner l’avantage aux « dorures » de la société. Une pareille promesse, étrange, n’était envisageable qu’à cette période… Quand leur catégorie pensait avoir la possibilité de se payer la luxuriance d’une authentique élégance avec le communisme sans avoir le besoin de protéger sa spiritualité. Ces nouveaux vulgaires pensaient envisageable, de reconnaitre dans cette histoire la caractéristique juridique et la caractéristique diplomatique. Les événements historiques, pense Benda, leur ont porté préjudice : les 2 étaient attachés. Cette élégance subsiste sans cesse. On voit sans cesse de grands « vulgaires » saluer avec complaisance quelques contestataires (on les sélectionne préférentiellement peu périlleux) et faire supposer de la sorte de leur libéralité.

Élégance… ou sournoiserie ?

Quelques petits bourgeois ne songent-ils pas s’approprier la révolte à leur avantage ? De cette manière, la diplomatique, depuis l’histoire Dreyfus, qui a bâti une des énormes déchirures, avec le XIXe siècle, a-t-elle mit en diplomatique une élégance qui fut, dans le meilleur des cas, une aberration, et, au plus mauvais, une sournoiserie… Celle de déclarer des pensées nobles pour favoriser un acte plus vigoureux. La 2ème Guerre mondiale a fait tomber les masques, dans les 2 clans : la guerre froide ne fut de toute évidence, pas propice à l’élégance diplomatique, et Benda, dans ses convictions ordinaire et inflexibles, il n’a pas la possibilité d’en supporter l’imputation.

La tournure n’en a pas moins demeuré dans le langage. Un homme public belge, qui avait choisi une position d’effectif (qu’il n’a pas acquise) à celle de 1er remplaçant sur la liste relative au sénat (qui lui aurait garanti son suffrage), a pu être suspecté d’élégance diplomatique… De même qu’un homme public du Canada qui choisit de se retirer quand il ressent qu’il est dans un bon état diplomatique. Les bonhommes également ont de ce type d’élégances…